Anne-Cécile Pidal
Directrice Générale Adjointe de l’Université de Lyon, Membre du Comité Stratégique d’Ilyse, marraine d’Entreprendre pour Apprendre pour le projet lauréat “Mini-Entreprises Industrielles”
Quel est votre rôle en tant que Directrice Générale Adjointe de l’Université de Lyon ?
Anne-Cécile Pidal : Mon rôle englobe plusieurs aspects, notamment la gestion de la stratégie académique, la réforme des cycles de formation et de recherche pour mieux les adapter aux besoins des étudiants. J’œuvre également dans le domaine de l’innovation pédagogique, cherchant à introduire de nouvelles formes d’enseignement.
Parlons de votre lien avec la fondation ILYSE. Pouvez-vous nous expliquer comment votre expérience antérieure avec la Métropole de Lyon a conduit à votre implication dans la création de cette Fondation ?
Anne-Cécile Pidal : Lors de mon précédent poste à la Métropole de Lyon, j’ai travaillé sur des projets de médiation industrielle afin de reconnecter les industries du territoire et ses habitants. Cette série d’actions a progressivement donné naissance à la Fondation ILYSE. Il était donc évident pour moi, lors de la ma prise de poste à l’Université de Lyon, de continuer à travailler sur ces sujets avec la Fondation.
Il est essentiel que les acteurs universitaires, de la recherche et les industriels travaillent ensemble pour favoriser une meilleure compréhension des métiers, des modes de formation et des projets de recherche dans le secteur.
En tant que DGA de l’Université de Lyon, pourquoi accordez-vous une importance particulière à la valorisation de l’industrie locale ?
Anne-Cécile Pidal : Le secteur industriel a une image qui a besoin d’être revalorisé, surtout sur un territoire comme la Métropole de Lyon et Saint-Etienne Métropole, riche en industries. Il est crucial pour moi de participer à la mise en lumière de ces entreprises en dépassant les stéréotypes perçus, tels que l’image majoritairement masculine des métiers de l’industrie. Il est également essentiel de rétablir la valeur de la production manufacturière et de ses métiers, mettant en avant leur diversité pour changer les perceptions et attirer davantage de jeunes.
Qu’est-ce qui motive votre participation au Comité Stratégique d’Ilyse ?
Anne-Cécile Pidal : Tout d’abord l’Université de Lyon en tant que membre Fondateur d’Ilyse siège de droit à son Comité Stratégique. D’un point de vue personnel, la Fondation propose des projets novateurs qui visent à (re)créer du lien entre industries et habitants du territoire. Mon expérience et mes responsabilités à l’Université de Lyon sont en synergie avec les objectifs de la Fondation. En participant au Comité Stratégique, je participe à la définition collégiale des thématiques des appels à projets. L’objectif est d’englober un large éventail d’idées, allant de l’implication des jeunes dans l’industrie à la promotion de la culture industrielle. Nous avons attiré des porteurs de projets avec des visions différentes sur le sujet. C’est très enrichissant !
Pourquoi pensez-vous que les industriels devraient s’engager dans des projets tels que ceux soutenus par la fondation ILYSE ?
Anne-Cécile Pidal : Les industriels ont un rôle essentiel dans la transformation des métiers de l’industrie. S’engager dans des projets soutenus par la Fondation ILYSE permet d’ouvrir des portes aux jeunes, de montrer des projets plus respectueux de l’environnement, de promouvoir le bien-être au travail et d’être en phase avec les préoccupations écologiques et le développement durable !
Vous êtes marraine des “Mini-Entreprises Industrielles” opérées par Entreprendre pour Apprendre pour Ilyse. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’accompagner ce projet en particulier ?
Anne-Cécile Pidal : J’ai choisi d’être marraine de ce projet car j’apprécie ses enjeux majeurs qui combinent entrepreneuriat et industrie. En tant que marraine, j’agis aux côtés d’Ilyse et des équipes dans l’atteinte des objectifs stratégiques de massification et d’essaimage qui ont été fixés. J’ai aussi pu participer à l’une des mini-entreprise S, chez ALDES en prenant part au jury de sélection des projets pitchés par les collégiens à l’issue de la journée. C’est intéressant de voir les jeunes découvrir le monde de l’industrie, et de les voir apporter de nouvelles idées et innovations.. J’ai également été enjouée par l’investissement des personnels enseignants de cette mission.
Le mot de la fin ?
Anne-Cécile Pidal : En conclusion, les premières actions lancées par la fondation ILYSE ont été positives, notamment en termes de financement des appels à projets. Cela contribue à ancrer, massifier et essaimer des actions sur le long terme, favorisant une collaboration fructueuse entre l’université, la recherche, et l’industrie pour le bénéfice des jeunes et du territoire.