Marc Chassaubéné

Président d’Ilyse et Vice-Président de Saint-Étienne Métropole

Ce que nous voulons avec Ilyse c’est aller vers les jeunes, les demandeurs d’emploi, le grand public pour leur faire découvrir et s’approprier les métiers et les activités innovantes que notre industrie porte et dans lesquelles ils peuvent inscrire leur parcours professionnel de demain.

Quel rôle a joué la Métropole de Saint-Étienne dans la création d’Ilyse ? 

En premier lieu, l’industrie et l’innovation font partie du patrimoine génétique de Saint-Étienne et sa Métropole. Activité emblématique de notre territoire, elle s’est sans cesse réinventée et se développe aujourd’hui au cœur de l’ingénierie des matériaux et de l’industrie 4.0.

D’autre part, la complémentarité des activités industrielles des métropoles de Lyon et Saint-Étienne nous offre une alliance unique que nous avons voulu incarner dans le projet Territoire d’Innovation. Avec 30 partenaires et un projet novateur qui mise sur l’industrie intégrée, (re)connectée à son territoire et à ses habitants, nous pilotons dans ce projet 17 actions pour un budget de 200 M€.

Ilyse est née de ce grand projet et d’une volonté commune de réengager nos populations vers nos activités industrielles.

Quelles sont vos ambitions pour la fondation Ilyse ?

Ce que nous voulons avec Ilyse c’est aller vers les jeunes, les demandeurs d’emploi, le grand public pour leur faire découvrir et s’approprier les métiers et les activités innovantes que notre industrie porte et dans lesquelles ils peuvent inscrire leur parcours professionnel de demain.

La Fondation est destinée aux lycéens, aux publics en reconversion professionnelle, et à ceux qui sont éloignés de l’emploi. Les projets seront co-créés avec les établissements d’enseignement et les industriels selon les besoins. Il ne s’agira pas de coller une affiche à l’entrée des lycées, mais de créer des dynamiques. La Fondation a pour but de faciliter les capacités de recrutement pour des métiers de plus en plus qualifiés. Nous défendons aussi un critère majeur : la féminisation des filières de formation.

Les appels à projets seront construits avec les membres du Comité Stratégique et les industriels qui s’inscrivent dans la démarche. Nous allons créer des communautés et groupes de travail, réunir les gens autour de la problématique du recrutement, et créer une cohésion qui existe trop peu. À court terme, nous imaginons une implication plus grande encore des industriels dans la Fondation, afin de leur remettre la présidence.