Olivier Constant : un parrain de projet chantre de la durabilité

« L’industrie est belle ! » s’exclame, de tout son cœur, Olivier Constant. Consultant et formateur en créativité et innovation durable, il a accepté de devenir parrain de notre projet lauréat « L’industrie durable fait école ». « Faire école » signifie « se répandre, être repris de génération en génération ». Et c’est bien l’idée : essaimer, acculturer et diffuser une image actualisée, reflétant la réalité de l’industrie de nos jours, et décrivant le champ des possibles qu’elle ouvre. Ce projet s’efforce de le faire via un dispositif s’adressant aux jeunes, à leurs parents et enseignants. Il incite aussi les industriels à valoriser leurs actions de transition durable qui sont de forts leviers d’attractivité auprès des jeunes. Or, Olivier Constant est l’un de ces industriels justement spécialisés dans la durabilité…

« L’important c’est de faire »

C’est la devise d’Olivier Constant, inscrite en évidence sur son profil LinkedIn. Cet industriel met toute son énergie à proposer des solutions pour adapter son secteur à la transition écologique. Après avoir étudié à l’ENSAM, Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, il a débuté sa carrière comme ingénieur en conception de produits nouveaux. Puis il a exercé les fonctions de responsable d’études et méthodes et de directeur technique dans des PME et TPE de la métallurgie et la plasturgie – Dervaux, Vettiner ou Technetics. En 2019, désirant être indépendant, il crée sa propre activité, a3e3 et intervient dans les entreprises et écoles en créativité et innovation durable. Puis, en 2022, avec quatre associés, passionnés, comme lui, par les enjeux de durabilité, il fonde la structure 123écoinnovez.

Leur intervention se fait en trois étapes : « on pose un diagnostic, on accompagne sur des plans d’action et on fait de la formation et de la sensibilisation. » La théorie, que rappelle Olivier, est la suivante : « Face au réchauffement climatique et au dépassement des limites planétaires, il faut agir aux niveaux gouvernemental, des entreprises et des particuliers.  « Les contraintes sont nécessaires, la réglementation incite » ajoute-t-il.Mais il souligne combien l’équilibre est fragile.

S’il y a trop de contraintes, la compétitivité est tuée, et la profitabilité aussi, dans la foulée. Or, sans compétitivité ni profitabilité, il n’y a pas de durabilité !

Présenter l’industrie sous le signe de la durabilité

Olivier insiste :« Pour être robuste à terme, l’entreprise doit prendre soin de la planète. » Et donc, sortir d’une vision court-termiste. Pour sensibiliser les jeunes générations, il intervient dans les écoles supérieures d’ingénieur de la région stéphanoise et lyonnaise, et à l’ENSAM, à Cluny, sur les sujets d’innovation durable et d’éco-conception. Dans toutes, il se réjouit que les cycles d’études débutent par la Fresque du climat, alertant sur les causes et conséquences du changement climatique. Désormais, les notions de durabilité et RSE (Responsabilité Sociétale et Environnementale) sont bel et bien au cœur de l’enseignement. « La notion de durabilité infuse. »

La durabilité, c’est comme la qualité dans les années 90. On ne parlait pas alors de norme ISO 9001 puis elle est rentrée dans la normalité.

Un levier d’attractivité des talents

En ce qui concerne la durabilité, Olivier évoque deux écoles qui s’affrontent : « les progrès se feront soit par des prises de conscience suivies de changements d’usage soit par la technologie. » Lui, voit une alternative pour l’industrie, « un secteur où allier ces deux visions. » Olivierencourage les jeunes à le rejoindrepour changer les choses de l’intérieur et accélérer le mouvement, les entreprises étant déjà en chemin. 

Si les jeunes veulent agir pour l’environnement, ils peuvent entrer dans l’industrie, contribuer à la développer et améliorer les conditions de production.

« L’industrie connaissait déjà des difficultés à recruter dans les années 2000 et souffrait d’un déficit d’attractivité. Cela dure encore même si l’UIMM, par exemple, déploie de nombreux moyens pour faire la promotion de l’industrie auprès des jeunes. » Aussi, pour contribuer à son échelle, Olivier a-t-il accepté la proposition de parrainer « L’industrie durable fait école » grâce aux connexions entre la Fondation ILYSE et le réseau Mécaloire dont il est membre.  « L’Industrie durable fait école est un projet très cohérent qui s’adresse à trois publics : les jeunes, les parents et les enseignants. » Il s’agit notamment de déconstruire les idées reçues. « L’image de l’industrie sale et bruyante est datée », souligne Olivier ! De plus, « de nombreuses industries rémunèrent bien, comme le métier de soudeur par exemple, car il fait appel à des compétences pointues » Enfin, « certains dirigeants sont très conscients et engagés dans la transition écologique. Ce sont d’ailleurs ceux qui fidélisent leurs talents en travaillant sur la durabilité des innovations. » Que dirait Olivier à un jeune qui serait tenté par l’industrie, lui qui « s’est éclaté toute sa carrière durant dans ce secteur » ? « Qu’on y fait des choses concrètes, que l’on retrouve ensuite dans le quotidien, ce qui rend fier. » Et de rajouter : « La fierté sera d’autant plus grande si on a contribué à la durabilité ! » Investi dans son rôle de parrain du projet « L’industrie durable fait école », Olivier souhaite « apporter son expérience et ses connaissances en matière de durabilité et ouvrir son réseau afin de donner des contacts à CGénial et la Rotonde. »

L’industrie est un vaste terrain de jeux avec pleins d’activités, de métiers et de possibilités.

Le projet en quelques lignes

« L’industrie durable fait école » réunit deux acteurs, La Rotonde, et C’est génial ! spécialistes pour sensibiliser aux parcours qui mènent à l’industrie, d’une part les élèves, et de l’autre, l’équipe éducative, les parents et les prescripteurs d’orientation. Afin de pallier les difficultés de recrutement, « L’industrie durable fait école » invite les industriels à valoriser leurs initiatives durables auprès des talents de demain. Dans cette optique, La Rotonde propose un parcours intitulé « School Lab industrie » qui propose des sessions dans les classes et des visites d’entreprises à la découverte des métiers de l’industrie tandis que la Fondation CGgénial ouvre les portes des industries aux acteurs de l’éducation. Pour en savoir + : Consultez la page dédiée au projet « L’industrie durable fait école »

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